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 C.S.Lewis

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Aena
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MessageSujet: C.S.Lewis   C.S.Lewis Icon_minitimeSam 24 Jan - 17:26

C.S.Lewis Cslewisml5


Nom: C.S.Lewis
Age: mort en 1963
Biographie:

Clive Staples Lewis, plus connu sous le nom de C. S. Lewis, né à Belfast le 29 novembre 1898 et mort à Oxford le 22 novembre 1963, était un écrivain et universitaire irlandais. Il est connu pour ses travaux sur la littérature médiévale, ses ouvrages de critique littéraire et d'apologétique du christianisme, ainsi que pour la série des Chroniques de Narnia.

Il était un ami très proche de J. R. R. Tolkien, l'auteur du Seigneur des anneaux, aux côtés duquel il enseigna à la faculté de littérature anglaise de l'université d'Oxford ; il faisaient tous deux partie du cercle littéraire des Inklings. En partie grâce à l'influence de Tolkien, Lewis se convertit au christianisme, devenant, selon ses propres termes, « un très ordinaire laïc de l'Église d'Angleterre » ; cette conversion eut de profondes conséquences sur son œuvre. Les chroniques radiophoniques sur le christianisme qu'il donna au cours de la Seconde Guerre mondiale lui assurèrent une grande popularité, confirmée par le succès de ses ouvrages d'apologétique.

Les œuvres de C. S. Lewis ont été traduites en plus de 30 langues, et continuent de se vendre à près d'un million d'exemplaires par an ; le recueil des Chroniques de Narnia s'est vendu a plus de 100 millions d'exemplaires. Les Chroniques ont été adaptées à plusieurs reprises au théâtre et au cinéma.

Venu au monde le 29 novembre 1898, au sein d'une famille protestante aisée d'origine galloise, dans une maison de campagne à quelques kilomètres de Belfast en Irlande, Clive Staples Lewis est le deuxième enfant d'Albert James Lewis (1863–1929) et de Flora Augusta Hamilton Lewis (1862-1908) ; son frère Warren Hamilton Lewis est son aîné de trois ans. La famille déménage en 1905 dans une grande maison appelée Little Lea, à Strandtown, toujours en Irlande du Nord. En 1908, sa mère décède à la suite d'un cancer ; c'est un véritable drame pour Lewis.

Ce décès marque la famille Lewis et resserre les liens qui les unissent. Warren part en pension, ce qui contribue à la passion précoce pour la lecture et l'écriture de Clive Staples. Ils se retrouvent néanmoins régulièrement, et écrivent ensemble les Chroniques de Boxen, qui se déroulent dans un monde peuplé d'animaux. Un troisième grand malheur vient frapper Lewis : son propre départ en pension, moins d'un mois après la disparition de sa mère. C. S. Lewis part rejoindre son frère à l'école de Wynyard, à Watford en Angleterre.

Il décrit cette expérience comme celle d'un « camp de concentration ». En effet, le directeur de cette école est sadique et autoritaire, autant envers ses élèves qu'avec ses collaborateurs. C. S. Lewis reste longtemps marqué par les sévices subis et observés à Wynyard. Deux ans plus tard, l'école fait faillite et ferme. À la rentrée de 1910, Albert Lewis l'inscrit dans une école à Belfast même. Entré en septembre, Clive Staples en sort en novembre pour des raisons de santé. Un an plus tard, il rentre à la Cherbourg School, où il vit tranquillement sa vie d'écolier pendant deux ans. Ce changement de vie contribue à lui faire perdre la foi.

Il rentre en septembre 1913 au Malvern College, qu'il décrit sous le nom de « Wyvern » dans son autobiographie. Lewis porte un regard extrêmement critique sur la pression considérable qui pèse sur les élèves, plus soucieux de leur réputation et de leur place au sein de la hiérarchie non officielle de l'établissement que de leur réussite scolaire ; à tel point qu'il considère la pédérastie qui y est pratiquée comme « la seule oasis au milieu du désert brûlant des ambitions rivales ». Quant à lui, n'appréciant guère le sport et n'étant pas intéressé par les amours homosexuelles, il se consacre tout entier à son intérêt grandissant pour les mythologies celtiques et nordiques.

En 1914, il part suivre des cours privés au domicile de W. T. Kirpatrick, un ami de son père, ancien proviseur du Lurgan College. Chez lui, il découvre la littérature classique, pour laquelle il se prend de passion. Le nom de ce professeur a peut-être inspiré Lewis pour le nom du héros du livre Le Neveu du magicien dans Le Monde de Narnia. D'après son autobiographie, les deux années passées chez M. Kirpatrick furent pour lui idylliques ; Lewis appréciait tout particulièrement les longues conversations durant lesquelles son précepteur le contraignait à s'assurer de la pertinence de ce qu'il disait et à approfondir ses raisonnements. Il pallie son relatif isolement en entretenant une correspondance régulière avec son ami d'enfance Arthur Greeves, qui partage sa passion pour les récits mythologiques.

Après avoir passé une partie des examens d'entrée à l'University College d'Oxford, il est appelé sous les drapeaux, au régiment d'infanterie légère du Somerset. Il prend donc part à la Première Guerre mondiale, et combat dans les tranchées, en France, où il est blessé par des éclats d'obus le 15 avril 1917, au cours de la bataille d'Arras. Rapatrié en Angleterre, il est libéré de ses obligations militaires en décembre 1918. Il reprend les études à Oxford, et mène de front plusieurs brillants cursus en philosophie, lettres classiques et littérature anglaise.

À la suite d'un long cheminement, qui avait commencé à la fin de ses études universitaires, Lewis se reconvertit au christianisme en 1931, sous l'influence, entre autres, de la lecture de George MacDonald et G. K Chesterton, et de conversation avec J. R. R. Tolkien. Il devient par la suite membre de l'Église anglicane, même s'il garde toute sa vie des idées assez éclectiques sur le plan théologique, et reste toute sa vie déçu par la piètre qualité des chants religieux et des sermons entendus à l'église. Sa conversion est décrite dans son autobiographie, Surpris par la joie - qui permet par ailleurs de connaître assez bien les premières années de sa vie. Son itinéraire spirituel est également relaté dans Le Retour du pèlerin (The Pilgrim's Regress), une parodie du Voyage du pèlerin de John Bunyan.

Ami intime de J. R. R. Tolkien (auteur de Bilbo le Hobbit et du Seigneur des Anneaux), ils fréquentent ensemble une société littéraire qui s'appelait les « Inklings », où l'on retrouve également Owen Barfield. On y lit pour la première fois les romans de Lewis, Tolkien et de Charles Williams. Généralement, ils se rencontraient au pub Eagle and Child à Oxford et les discussions avaient lieu autour d'une bière.

Dès 1925, il enseigne à l'université d'Oxford, et préside l'Oxford Socratic Club où croyants et incroyants débattent de la validité du christianisme. Lewis intervient souvent dans ces débats. Des personnages connus y participent, comme le biologiste Konrad Lorenz, mais aussi J. B. S. Haldane et Jacob Bronowski. En 1936, il publie l'Allégorie de l'amour, une étude sur la littérature médiévale qui lui vaut immédiatement une grande réputation.

Plus tard, il devient professeur de littérature anglaise de la Renaissance et du Moyen Âge à l'Université de Cambridge. Ses travaux sur la littérature anglaise du XVIe siècle sont toujours considérés comme des références sur le sujet. Les Miracles, en 1947, rassemble quelques unes de ses réflexions apologétiques. Il écrit plusieurs livres de fiction principalement destinés à la jeunesse, dont les Chroniques de Narnia, en sept tomes. Il a également écrit le roman Un Visage pour l'éternité en 1956.

Le film Les Ombres du cœur (Shadowlands), de Richard Attenborough, avec Anthony Hopkins et Debra Winger, décrit sa rencontre avec Joy Gresham, sa future femme, qui intervient à cette période. Juive, communiste, celle-ci s'est convertie au christianisme, et, séparée de son mari, vit à Londres avec ses deux fils, David et Douglas. C. S. Lewis l'épouse religieusement en 1956, alors qu'elle est déjà atteinte d'un cancer des os dont elle meurt en 1960. Une brève rémission, au début de l'année 1960, avait été l'occasion d'un voyage en Grèce – c'était alors la première fois que l'écrivain quittait les îles Britanniques depuis 1918. Il en tire A Grief Observed, qu'il fait paraître sous le pseudonyme de N. W. Clerk. Mais à force d'entendre ses amis lui recommander ce livre pour mieux comprendre les sentiments qu'il éprouvait après le décès de sa femme, Lewis finit par reconnaître avoir écrit l'ouvrage.

Atteint de néphrite, puis de septicémie, il doit démissionner de son poste à Cambridge à l'été 1963. Sa mort, le 22 novembre 1963, passe complètement inaperçue, se produisant le jour de l'assassinat de John F. Kennedy et de la mort d'Aldous Huxley. Cette coïncidence inspirera, vingt ans plus tard, l'ouvrage de Peter Kreeft Between Heaven and Hell, un dialogue fictif entre les trois personnages à leur arrivée au Purgatoire. Il est enterré à Oxford, dans le cimetière de Holy Trinity Church ; dans l'Église anglicane, il est fait mémoire de C. S. Lewis le 22 novembre.

Si l'on met à part les Chroniques de Narnia, c'est sans doute pour son travail apologétique que C. S. Lewis est le plus connu aujourd'hui - il est probablement l’apologète chrétien ayant remporté le plus de succès durant le vingtième siècle. Plus de quarante ans après sa mort, on ne doute toujours pas de son influence. Ses travaux sont lus par des protestants et des catholiques avec le même attrait. On a assez écrit sur Lewis pour remplir plusieurs étagères d’une bibliothèque.

Bien que les réalisations de Lewis en tant qu’apologète soient généralement acclamées, il ne manque pas de critiques. Durant sa vie il a dû faire face aux objections de son coreligionnaire anglican W. Norman Pittinger et de la philosophe catholique Elizabeth Anscombe. En 1985, vingt-deux années après sa mort, un livre entier visait à réfuter toute l’entreprise apologétique de Lewis, publié par le philosophe John Beversluis. Les diverses critiques, néanmoins, reflètent les présupposés de leurs auteurs, qui ne sont pas des vérités d’évidence… L’un des problèmes tire son origine de la notion de « simple christianisme » (“mere Christianity”), le concept qui a donné le titre original de l’ouvrage qui s’intitule en français Les Fondements du christianisme, que Lewis avait choisi comme point de vue à défendre. Il est facile d’objecter qu’il n’existe pas de chose telle qu’un « simple christianisme » et que des différences majeures, telles que celles existant entre protestants et catholiques, ne peuvent pas être évacuées. Conscient de cette objection, Lewis comparait le simple christianisme à une pièce au travers de laquelle on trouve son chemin pour se rendre dans les chambres d’une maison. La pièce n’est pas l’endroit où le premier venu souhaite rester, mais c’est un endroit à partir duquel on trouve un accès à l’une ou l’autre des autres pièces, en reconnaissant que ceux qui sont dans les chambres d’à côté sont des membres de la même maison. Par « simple christianisme », Lewis voulait parler du fonds commun de doctrines et de pratiques enracinées dans l’Écriture chrétienne (la Bible) et les premiers credo, qui sont fondateurs pour la plupart des églises chrétiennes.

Lewis développait son apologétique du christianisme en trois étapes. D’abord, il commençait par établir l’existence de Dieu sur des fondements qui étaient éminemment philosophiques. Ensuite, il cherchait à démontrer que Dieu s’est révélé de manière prééminente en Christ et dans la religion chrétienne. Enfin, il défendait le théisme et le christianisme contre des objections courantes, comme le problème du mal.

Contre l’agnosticisme qui prévalait en son temps et toujours aujourd’hui, Lewis croyait qu’il était possible de démontrer l’existence de Dieu, du moins dans le sens de rendre l’existence de Dieu de loin plus vraisemblable que sa non-existence. Il était conscient de l’argument ontologique qu’on rapproche souvent de Descartes ou d’Anselme de Cantorbéry, et des arguments d’ordre cosmologique présentés classiquement par Thomas d’Aquin. Pour ce qui est de l’argument ontologique qui déduit l’existence de Dieu du concept même de l’Être Nécessaire, il disait dans une lettre à son frère Warren que l’argument ne serait pas valide à moins qu’on établisse d’abord que l’idée de l’Être Nécessaire, de laquelle cet argument part, est objectivement fondée et n’est pas une vague fabrication de nos esprits. Il ne rejetait pas les arguments cosmologiques partant des faits que sont le changement, la causalité, et la contingence, mais il confessait dans une lettre à son ami Bede Griffiths qu’ils n’étaient pas efficaces pour lui, personnellement. Mais ses preuves favorites à lui sont celles découlant de la moralité, de la raison, et du désir.

Lewis était convaincu que ses arguments, surtout lorsqu’ils étaient pris ensemble en convergence, établissaient l’existence d’un Dieu personnel qui est la source de la moralité, de la rationalité, et la source d’une joie spirituelle. Dieu se tient au-dessus et au-delà de l’ensemble de la création en tant que son éternel fondement. Cette idée de Dieu, affirme-t-il, est de loin plus plausible que le panthéisme (ou plus exactement en français, panenthéisme), qui mélange tellement Dieu et le monde que Dieu ne pourrait pas exister à moins que le monde n’existe. Après avoir effleuré quelque temps une sorte de panenthéisme hégélien, Lewis en est venu à réaliser qu’un Dieu indistinct du monde ne pourrait pas être inconditionnellement vrai et bon.

Bibliographie:

Fiction [modifier]
Le retour du pèlerin (The Pilgrim's Regress), 1933
La trilogie cosmique (The Space Trilogy)
Au-delà de la planète silencieuse (Out of the Silent Planet), 1938 (anciennement traduit sous le titre Le Silence de la Terre)
Perelandra (Perelandra), 1943 (anciennement traduit sous le titre Voyage à Vénus)
Cette hideuse puissance (That Hideous Strength), 1945
Tactique du diable (The Screwtape Letters), 1942
Le grand divorce entre le ciel et la terre (The Great Divorce), 1945
Le Monde de Narnia :
Tome 1 : Le Neveu du magicien, 1955
Tome 2 : Le Lion, la Sorcière blanche et l'Armoire magique, 1950
Tome 3 : Le Cheval et son écuyer, 1954
Tome 4 : Le Prince Caspian, 1951
Tome 5 : L'Odyssée du Passeur d'Aurore, 1952
Tome 6 : Le Fauteuil d'argent, 1953
Tome 7 : La Dernière Bataille, 1956
Un Visage pour l'éternité, un mythe réinventé (Till We Have Faces, a myth retold), 1956
Démo(n)cratiquement vôtre (Screwtape Proposes a Toast), 1965

Source: Wikipédia
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